Cyrano de Bergerac

Ceci n'est pas vraiment un poème, mais une scène de théatre, que j'ai du écrire en françaispour une rédaction.
Le sujet : écrire une scène de Curano de Bergerac, durant laquelle Cyrano raconte à sa cousine Roxane, dont il est secrètement amoureux, son combat contre cent hommes à la porte de Nesle :

Roxane :
Hé bien, mon cousin, vous avez du retard !

Cyrano :
Excusez-moi, cousine, mais j'ai un parfait alibi
Une heure durant, j'ai bataillé, contre bien cent gaillards...

Roxane :
Dieu ! et vous vous en etes sorti ?
Racontez moi cela, cousin, je vous prie.

Cyrano :
Figurez-vous que ces cent assaillants
En avaient conter mon ami Lignière.
Je le secours, pret a faire couler le sang,
Et m'en vais croiser le fer
Avec chacun des cent.

Roxane :
Quel courage ! Contre cent hommes !

Cyrano :
Un a un, je les assomme,
Mon épée tourbillonne,
Pique, estoque, transperce, larde et encorne,
Et bientot la lueur des étoiles n'éclaire plus
Que les cadavres de cent hommes.
gravement,Ils ont perdu;

roxane soupire, impressionnée, et sursaute lorsque Cyrano reprend vivement

Cyrano :
Du moins je le croyais, et le chant mélodieux des astres de la nuit,
Couvrant de gloire mon exploit insensé,
M'avait, je dois l'avouer, quelque peu engourdi.
Mais le bruit métallique d'une mortelle épée,
Que l'on sort du fourreau pour oter la vie,
M'enlève à mes rêveries, et me fait retourner.
Derrière-moi, menaçant, un féroce agresseur,
Brandit sa rapière, mais je lis la peur,
Dans ses yeux par la rage dilatés.
Peur d'etre poursuivi pour m'avoir tué ?
Peur des corps de ses alliés inanimés ?
Peur des représailles ?
Peur que je découvre une faille
Dans sa posture de combat ?
Peur de la mort,
Ou peur de moi ?
Tout celà je l'ignore,
Mais j'évite l'espadon et sors mon épée.
Gracieux et rapide, je feinte.
L'adversaire est peu doué,
Je joue avec lui,
Le renard et le mulot, le chat et la souris,
Guident nos pas dans l'obscurité
Brumeuse et étoilée d'astres d'or.
Je danse, gracile et léger,
La danse de la mort,
Que je frôle de très près.
Puis, lassé de ce jeu fatal, j'achève mon adversaire épuisé, et pâle.
Les étoiles reprennent leur choeur magistral,
Et je pars, seul, dans la nuit.
Comme le dirait César, " veni, vidi, vici ".

Voilaaaa ! ça vous a plu ?

Aaaah Cyrano toute une histoire d'amour ^^

Rhaaaa Cyrano !